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Un officier porte des bottes ou des brodequins en cuir surmontés de bandes molletières. Un pantalon en drap ou en coton habille le haut de ses jambes et un ceinturon en cuir retient fermement sa longue capote tout en permettant d’y fixer des musettes et des bidons, des instruments d’observation (jumelles) ou encore des armes (pistolets, grenades). Cette tenue ne concerne bien sûr pas les officiers supérieurs, généraux, et certains subalternes, qui sont vêtus d’habits correspondant au « prestige » de leur grade.
Il est important de préciser qu’en 1914, les uniformes français n’ont pas changé depuis la guerre de 1870 : ils sont rouges ocres, et rendent le soldat aussi vulnérable qu’un lapin. Les Allemands profitaient déjà, quant à eux, d’un uniforme kaki discret. Les Français devront attendre mai 1915 pour que l’Armée leur fournisse une tenue bleu horizon, moins gênante et moins encombrante. |
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Les jumelles d’un officier de Verdun |
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